Les paysages sensationnels du GR70
le Massif central
Traversant les terres volcaniques d’Auvergne et la campagne verdâtre des Cévennes, le chemin de Stevenson plaît pour sa diversité de paysages. Suivre cet itinéraire de 240 kilomètres comble les férus d’histoire, de lecture, et satisfait évidemment les amoureux de la nature. Partez sur la route du GR70 et découvrez les moments marquants de cette incontournable randonnée, dont voici notre sélection des plus beaux panoramas :
Le plateau du Velay
En cette troisième journée de marche sur le chemin de Stevenson, les muscles sont réchauffés et les bonnes habitudes sont prises. Cette nouvelle étape de 21 kilomètres relie la commune de Bouchet-Saint-Nicolas à celle de Pradelles en Haute-Loire. Au cœur de ce territoire authentique, les marcheurs pourront se laisser submerger par la poésie des grands espaces de la destination.
Étendue sur une vaste surface, la région naturelle est encerclée par le sommet Mézenc, le massif Meygal et la vallée de la Loire. Le paysage homogène et uniforme est favorisé par des températures froides et par l’infertilité des terres. Ouvrez grand les yeux et appréciez les prairies colorées et les sentiers forestiers qui se dressent autour de vous. Marcher à travers les reliefs des plateaux du Velay s’annonce comme la continuité d’une balade initiatique de reconnexion à l’essentiel.

Le pic de Finiels
À la mi-parcours du chemin de Stevenson, les randonneurs sont amenés à gravir le point culminant du Mont Lozère, le pic de Finiels, offrant l’un des points de vue les plus marquants du GR70. Suivant la visite de la source du Lot et avant la découverte de Pont-de-Montvert, les marcheurs arpentent les voies du massif du Mont-Lozère. Situé à 1 699 mètres d’altitude, le sommet Finiels surplombe la célèbre chaîne de montagnes du Massif central.
Le franchissement du sommet du pic Finiel, à 1699 m d'altitude au cœur du Parc National des Cévennes, permet de s’offrir un instant hors du temps. Entre décors sauvages, blocs granitiques et plaines verdoyantes, le panorama à 360° invite les voyageurs à l’évasion et à la réflexion. Après avoir gravi 700 m de dénivelé positif à la mi-journée, pensez à faire une pause ravitaillement avant d'entamer la descente. Admirer cette étendue de nature sur des kilomètres est le moment opportun pour recharger les batteries avant les dernières étapes du chemin de Stevenson. Les plus chanceux pourront observer le massif des Alpes et la mer Méditerranée avec un horizon dégagé. Une étape sur les traces de Robert Louis Stevenson à ne surtout pas manquer.

Le moment le plus marquant du GR70
Le passage au Pic de Finiels, sommet du Mont-Lozère, la bascule entre deux univers historiques et climatiques, entre le pays catholique au nord et le pays protestant au sud, entre le côté Margeride et le côté Cévennes. Ce passage est à mettre en liaison avec le récit de Stevenson, son bivouac sur le Mont Lozère, et après une nuit merveilleuse, Stevenson paie dame nature avec quelques pièces de monnaie, avant de retrouver versant sud le pays protestant…
le Signal du Bougès
Le signal du Bougès est un autre pic qui impressionne les randonneurs durant leur aventure dans les Cévennes. Culminant à 1421 mètres, il domine le Bougès, petit massif montagneux des Cévennes. Situé entre le village du Pont-de-Montvert et la commune Florac, sa montée se réalise le jour suivant la marche vers le sommet Finiels.
La longue et difficile journée se transforme en une splendide ascension, et la récompense à la clé est un spectacle panoramique capable d’émouvoir même les randonneurs les plus chevronnés. Passer par le sommet du signal du Bougès est aussi l'occasion parfaite d’apercevoir le début des gorges du Tarn. Dans son carnet de voyage, Robert Louis Stevenson décrivait le tableau des Cévennes comme d'« inextricables montagnes bleues ». Il est difficile d’en écarter la vision jusqu’à Florac.

Le Pont-de-Monvert
L’entrée dans le magnifique village est une escale très attendue du chemin de Stevenson. Selon le rythme de marche, c’est entre les jours 8 et 9 que les randonneurs gagnent l’impressionnant village du Pont-de-Montvert. Traversé par le Tarn, le pont est classé au patrimoine des monuments historiques depuis 1950.
Se déplacer dans les ruelles de la commune est une véritable épopée historique. Cela rappelle le début des combats de la guerre des Cévennes, aussi appelée la guerre des Camisards. Elle commença en juillet 1702 avec le débarquement d’une dizaine d’hommes armés pour libérer les victimes protestantes de l’abbé François de Langlade du Chayla.
Le bourg du Parc National des Cévennes dévoile son charme à travers son architecture en granit et ses nombreuses piscines naturelles. Après avoir profité de la splendeur et de l’ambiance du hameau, vous continuez votre chemin vers le plateau de Grizac. Ce dernier est particulièrement agréable au passage de floraison des genêts. Leur couleur jaune apporte une touche de vie et de gaieté à votre excursion.

Menhirs, dolmens et tombeaux préhistoriques du mont Mars
Le passage entre Cassagnas et Saint-Jean-du-Gard marque la fin d’une aventure intense de deux semaines. Cette dernière étape offre une dimension culturelle fascinante avec les vestiges préhistoriques qui jalonnent le parcours.
Après les cols du Plan de Fontmort et de la Pierre Plantée, les premiers menhirs apparaissent, témoins saisissants de la vie durant le néolithique. Ces monuments mégalithiques plongent le randonneur dans un véritable voyage dans le temps, bien au-delà des traces de Robert Louis Stevenson, en évoquant une humanité vieille de plusieurs millénaires.
